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Deux personnages, se rencontrent, se croisent de scène en scène, échangent, s'affrontent ou s'accordent sur des sujets divers. Étrangers l'un à l'autre, ils en arrivent à parler de leur monde, leur réalité, la nôtre. Leurs échanges dévoilent tout autant les failles et les dysfonctionnements de notre monde que la difficulté à communiquer. Les deux personnages apprendront-ils à se connaître ? Parvient-on vraiment à connaître l'autre, à se connaître soi-même ? Pièce au rythme varié qui donne à réfléchir et à rire, le duo entraîne le spectateur dans un univers souvent décalé où se côtoient le comique, l'absurde, le grave et la poésie.

La musique, créée pour la pièce par Sylvaine Wiart, occupe une place à part entière, souligne cet univers étrange et profond, entre en résonance avec les propos des personnages.

 

« Qui me dit que vous n'êtes pas en train de jouer un personnage que vous abandonnerez un peu plus tard, quand vous rentrerez chez vous, et que vous vous vautrerez dans votre canapé devant le journal de 20 heures ? » (scène 8)

" Oui … Il était là … sans être là … c'est comme s'il y avait un miroir … mais sans miroir … alors moi je lui disais d'ouvrir les yeux pour mieux voir et lui me parlait d'autres yeux … les yeux de … enfin les autres quoi … je lui ai dit : houlà … et lui : donc … alors lui aussi il me disait : ouvrez les yeux... Vous voyez ? "

                    (scène 11)

"A: Vous ...

B: Oui, je ...

A: Vous ...

B: Oui, c'est ...

A: Ah bon? Mais ...

B: Eh bien oui, vous ...

A: Oui ... " ( scène 7)

A: Suis-je un infaillible observateur ? Vous parlez d'une question. Vous vous posez souvent ce genre de questions vous ?

B : Celle-ci et bien d'autres encore. Des tas de questions.  Vous allez rester encore longtemps ici ?

      (scène 2)

"Mais il y a des tas d'autres façons de faire connaissance. Pas besoin de se parler. Tenez par exemple : un serial killer qui vient de kidnapper sa prochaine victime et qui la séquestre un bout de temps avant de lui faire la peau ."  (scène 3)

"A' : Vous croyez que ça ne tient qu'à ça de se connaître ? Pas de différence ? Croyez-vous vraiment connaître votre propre reflet dans le miroir ?

A : Je ne me suis jamais posé la question à vrai dire. « Dis-moi, mon reflet, on se connaît ? » Je n'aurais pas l'air un peu con devant mon miroir à me parler comme ça ?"    (scène 10)

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